Le réseau GPML-Caraïbe est issu d’un partenariat entre des organisations nationales et régionales, les gouvernements, les organismes de recherche, les organismes techniques et les particuliers qui travaillent ensemble pour réduire la quantité et l’impact des déchets marins dans les zones côtières de la région Caraïbe. L’Institut des Pêches de la Caraïbe et du Golfe du Mexique (GCFI) est actuellement co-animateur du réseau GPML-Caraïbe en partenariat avec l’ONU Environnement.
La vision du GPML-Caraïbe : une mer des Caraïbe saine sans risques de déchets marins
Les missions du GPML-Caraïbe : assurer la gestion, l’information et la documentation des efforts qui visent à réduire les détritus marins dans la Caraïbe.
Les rôles du GPML-Caraïbe :
- Partager les meilleures pratiques et les études de cas
- Tenir informés les principaux acteurs sur l’état des connaissances concernant les questions techniques relatives aux déchets marins.
- Faciliter les discussions sur les obstacles et les solutions, en particulier en ligne
- Encourager les propositions au niveau régional pour compiler les meilleures pratiques, identifier les lacunes (par exemple les aspects socio-économiques), ajuster les directives sur les méthodes et les protocoles techniques.
[] L’Institut des Pêches de la Caraïbe et du Golfe du Mexique (GCFI)a été fondé en 1947 pour promouvoir l’échange d’informations sur l’utilisation et la gestion des ressources marines dans le Golfe du Mexique et dans la région Caraïbe. Depuis ses débuts, le GCFI s’est efforcé d’impliquer les acteurs scientifiques, gouvernementaux et commerciaux afin d’offrir une vision globale sur des questions d’actualité et d’encourager le dialogue entre des groupes qui fonctionnent souvent dans un isolement relatif les uns des autres.
Le GCFI est régi par un conseil d’administration élu par et pour ses membres et fonctionne selon les règles définies par le règlement administratif. Étant donné le fait que son programme englobe l’ensemble de la région du Golfe du Mexique et de la Caraïbe, un effort particulier est fait pour assurer une représentation équilibrée de l’ensemble de la région dans ses processus annuels de programmation et de prise de décisions. Plus récemment, le GCFI s’est engagé dans un certain nombre de programmes de renforcement des capacités.
L’activité principale du GCFI est d’organiser une conférence annuelle consacrée à des présentations techniques et des ateliers sur des problèmes d’actualité concernant l’utilisation et la gestion des ressources marines dans le Golfe du Mexique et la Caraïbe. Ces activités sont rapportées dans le compte rendu annuel de l’Institut des Pêches de la Caraïbe et du Golfe du Mexique qui est diffusé dans plus de 80 pays. Le GCFI définit ses activités en fonction des priorités définies dans son plan stratégique quinquennal.
L’ONU Environnement a mis en place le Programme Caribéen pour l’Environnement en 1981 (CEP) comme un de ses Programmes pour les Mers Régionales, du fait de l’importance des écosystèmes marins côtiers, de leur fragilité et leur vulnérabilité, dans toute la région Caraïbe, incluant les plantes et les animaux endémiques. Les pays de la région ont ensuite adopté en 1981 un Plan d’Action qui a conduit à l’élaboration et à l’adoption de la Convention de Carthagène le 24 mars 1983.
La Convention de Carthagène est le premier et le seul traité régional contraignant de ce type. Elle fait la promotion de la protection et du développement de l’environnement marin de la région et apporte une structure légale au Programme Caribéen pour l’Environnement.
Elle est appuyée par trois accords ou protocoles techniques sur les déversements d’hydrocarbures, les zones et la vie sauvage spécialement protégées et les sources terrestres de pollution marine.
L’Unité de Coordination Régionale pour la Caraïbe (CAR/RCU) a été créée en 1986 à Kingston (Jamaïque) et assure le secrétariat de la Convention de Catagène et du Programme Caribéen pour l’Environnement
Ses projets et activités s’inscrivent dans trois axes :
Le Partenariat Global sur les Détritus marins (GPML) est un groupement multipartite qui permet le rassemblement de tous les acteurs travaillant à la prévention des déchets marins et des microplastiques, dans le but de partager les connaissances et l’expérience et de promouvoir des solutions à ce problème mondial urgent.
Sa mission est de protéger l’environnement marin mondial, le bien-être de l’Homme et celui des animaux en s’attaquant au problème des déchets marins, conformément aux principes suivants : Cible 14.1 des Objectifs du Développement Durable: “d’ici 2025, prévenir et réduire considérablement toutes sortes de pollutions marines, en particulier celles provenant des activités terrestres, y compris les détritus marins et la pollution induite par les apports en nutriments ».
Objectifs spécifiques du GPML :
- Réduire l’impact mondial des détritus marins sur l’économie, les écosystèmes, le bien être animal et la santé humaine.
- Encourager la coordination et la coopération internationales en promouvant et en appliquant la Stratégie d’Honolulu – une structure mondiale pour la prévention et la gestion des détritus marins, ainsi que l’Engagement d’Honolulu – un serment engageant de nombreuses parties prenantes.
- Promouvoir la gestion des connaissances, le partage de l’information et le suivi des avancées réalisées dans la mise en œuvre de la Stratégie d’Honolulu.
- Promouvoir le rendement des ressources et le développement économique par la prévention des déchets, par exemple les 4R (réduire, réutiliser, recycler et reconcevoir) et par la récupération des matériaux et-ou de l’énergie issue des déchets.
- Sensibiliser la population sur l’origine des déchets marins, à leur sort et à leurs impacts.
- Évaluer les questions émergentes liées au devenir et à l’impact potentiel des détritus marins, y compris l’absorption des (micro) plastiques dans les réseaux trophiques, le transfert de polluants et les impacts sur la conservation et le bien-être de la faune marine.
Ce Partenariat a été lancé à l’occasion de l’Assemblée de la Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable de Rio +20 en Juin 2012 en réponse à une demande des Gouvernements dans la Déclaration de Manille, qui est l’un des aboutissement de ce sommet mondial. La troisième réunion intergouvernementale du Programme d’Action Mondial pour la Protection du Milieu Marin contre la Pollution due aux Activités Terrestres (GPA) s’est tenue en janvier 2012. Il est dirigé par un Comité directeur tandis que l’ONU-Environnement (GPA) assure les services de secrétariat.